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Carpe diem
Un peu de soleil et de chaleur en ce début de mois de juin... Relâchons un peu la pression et profitons de la nature qui nous entoure et de tous les petits plaisirs de la vie !
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J’ai l’esprit tout ennuyé Que nous sert l’étudier, |
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Le quartier Latin, suite
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Je n'ai pu résister aujourd'hui à l'envie d'aller me balader dans ce quartier de Paris que j'adore... Résultat : j'ai acheté trois livres, dont Confiteor, de Jaume Cabré, dont j'ai déjà parlé sur ce blog et qui se trouve en tête de liste de mes prochaines lectures. J'espère bien avoir l'occasion de les lire avant la fin de l'année... C'est que mon emploi du temps étant très chargé, je ne peux, hélas, consacrer autant de temps à la lecture que je le souhaiterais. Voilà six mois que je lis simultanément deux livres, sans pour autant avoir réussi à les terminer... Le premier, que je lis dans le cadre de ma reprise d'études, est un ouvrage sur l'Histoire de l'Amérique espagnole ; le second est un roman d'Alejo Carpentier, "El siglo de las luces" dont j'ai déjà parlé dans un précédent billet. |
Un site interactif à découvrir sur la vie en 14-18

Qui auriez-vous été en 14-18 ? C'est la question à laquelle tente de répondre ce site interactif (je joins le lien ci-dessous), de manière ludique et didactique.
"La machine à remonter le temps 14/18" (c'est sont nom) a été créée par la chaîne de télévision Arte, côté allemand... Non germanophones, rassurez-vous, ce site est en français.
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L'angoisse de la page blanche et ses significations
Cela va bientôt faire trois ans que j'entretiens une correspondance soutenue avec deux jeunes gens vivant en Amérique Latine.
Cette correspondance fut intense avec l'un d'entre eux, mais je sens aujourd'hui que cela s'essouffle et je ne saurais dire pourquoi. Hier soir, devant mon ordinateur, cherchant l'inspiration pour lui répondre, pour la première fois, elle n'est pas venue.
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La Langue des Papillons, de Manuel Rivas
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La langue des Papillons, récit qui donne son titre au recueil de nouvelles du même nom de Manuel Rivas, auteur galicien, fait partie de ces oeuvres qui ne laissent personne indifférent tant elles sont intenses et emplies d'émotions. Les autres nouvelles de ce recueil sont toutes aussi intéressantes, cependant, La Langue des Papillons est celle que je retiendrai. |
Nos ancêtres qui ont vécus la Grande Guerre
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Pour certains d'entre nous, un ou plusieurs de nos aïeux ont fait la guerre de 14-18. Mais savons-nous vraiment ce qu'ils ont vécus ? Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de connaître leurs ancêtres et d'écouter leurs récits et pour les amateurs de généalogie en quête d'autre chose que de simples actes d'Etat-Civil, cet ouvrage permet de s'y retrouver dans la pléthore de fonds documentaires et de bases de données sur ce sujet et ainsi, de retracer plus facilement son histoire familiale. L'auteur, Yves Buffetaud, est docteur en histoire et a publié de nombreux ouvrages sur les deux conflits mondiaux. |
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If the story is over, Stratovarius
J'ai découvert cette chanson il y a quelques mois, par le biais d'un ami. Les paroles m'ont marquée par leur justesse, je les trouve poignantes et si proches de ce qu'on peut ressentir après une désillusion... Pleines d'espoir également, "Guide through the dark until the morning comes"...
Internet et notre rapport au réel
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Le temps qu'il fait a souvent des effets sur nos humeurs... et fait resurgir quelques vieux souvenirs. Ainsi la pluie glaciale d'aujourd'hui m'a-t-elle fait me rappeler ce poème de Paul Verlaine que j'avais appris à l'école primaire, "Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville..." Ainsi vais-je en ce moment, d'humeur changeante... au gré de mes réflexions sur tout ce qui aurait pu être et qui n'a pas été, sur le bien-fondé de tous mes projets... Car après tout, nul ne peut prévoir l'avenir, aussi, les projets que nous faisons aujourd'hui ont-ils un sens ? |
Le dernier livre de Jaume Cabré, Confiteor, une réflexion sur l'être humain et la barbarie
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Le dernier livre de Jaume Cabré, auteur catalan, nous entraîne dans un univers passionnant mêlant la grande Histoire et la petite, nous invitant à suivre le cheminement d'un enfant et l'impact du contexte historique (et de son contexte familial) sur ses choix à l'âge adulte. "Confiteor", c'est le titre de son roman, exprime, selon lui, "la perplexité devant le mal". Lauréat de l'édition 2013 du prix Courrier International, vous trouverez ici une interview filmée et un article sur cet auteur. J'ai lu plusieurs critiques à propos de ce livre et elles sont excellentes ; je le mets donc en tête de ma liste de lecture et en reparlerai certainement sur ce blog. |
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Une citation
« La vie n'est pas ce que l'on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient » (Vivre pour la raconter, Gabriel Garcia Marquez)
Gabriel García Márquez et le réalisme magique
Ici, une interview de Jean-Michel Blanquer, président de l'Institut des Amériques et spécialiste de la Colombie, réalisée par le Figaro, à propos de Gabriel García Márquez, dont je parlais précédemment.
Lire la suite : Gabriel García Márquez et le réalisme magique
Décès de Gabriel García Márquez
Gabriel García Márquez est décédé ce jeudi, à l'âge de 87 ans, à son domicile de Mexico.
Cet auteur colombien, prix Nobel de littérature en 1982, incarnait l'âme du "réalisme magique" (le "real maravilloso"), ce courant littéraire hispano-américain où l'écrivain tente percer le mystère des choses en défaisant le réel auquel il est confronté.
Auteur notamment du très connu "Cent ans de solitude", publié en 1967 et traduit dans plus de 35 langues, l'académie qui lui décerna le prix Nobel salua une oeuvre «où s'allient le fantastique et le réel dans la complexité riche d'un univers poétique reflétant la vie et les conflits d'un continent».
Vous pourrez trouver un article complet sur ce grand auteur ici.
Publié dans Fenêtre ouverte... Poésie et littérature de tous horizons
La photographie par Olivia Ruiz
J'adore Olivia Ruiz et tout son univers, et notamment cette chanson de son dernier album ("Le Calme et la Tempête"), "My Lomo and me".
Je me retrouve un peu dans cette femme, seule, qui trouve son bonheur dans celui des autres, qu'elle observe depuis la fenêtre de sa chambre d'hôtel et qu'elle prend en photo pour tenter de "fixer" ces instants de bonheur.
Pourquoi écrire ?
Une amie m'écrivait hier, à propos de mon manque d'inspiration, que je devrais lire le livre de Mireille Pochard "Ecrire une nouvelle et se faire publier". Ce serait peut-être une piste à suivre, car j'aimerais beaucoup reprendre l'écriture. Il y a quelques années, j'écrivais sans problèmes, mais ma dernière nouvelle date de 2012 et l'accouchement fut difficile...
L'écriture n'est pas, pour moi, seulement ludique ou divertissante. C'est aussi un moyen d'exprimer ce que je ressens, un exutoire à ce dont je ne peux pas parler en mon nom. Je me suis autrefois réfugiée dans la nouvelle fantastique, car c'est un monde que l'on crée de toutes pièces et sur lequel on a donc une maîtrise quasi totale... Cependant cela ne correspond plus trop à ma personnalité d'aujourd'hui...
Je me suis arrêtée d'écrire régulièrement à partir du moment où mon travail m'a pris trop de temps (comment concilier travail, vie de famille et projets personnels ? Il faut parfois faire des sacrifices...) mais je crois aujourd'hui qu'avec beaucoup de motivation et le désir de cultiver une pensée indépendante au travers, notamment, de la création ou de l'analyse de ce qui nous entoure, il est possible de concilier tout cela.
Développer ma sensibilité au monde est le but que j'aimerais atteindre (ou plutôt, duquel j'aimerais me rapprocher), pour ne retenir que l'essentiel, en faisant abstraction des conventions et des sentiments contraires qui peuvent parasiter l'esprit.
N'est-ce pas un art de savoir dire les choses telles qu'elles sont, la vérité crue, sans fioritures ?
Promenade dans le quartier latin
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Le quartier latin est le quartier de Paris que j'aime le plus. Pourtant, je n'y ai pas d'attache particulière, sinon le fait d'avoir des amis qui y ont étudié. Peut-être ce penchant vient-il d'eux, de leurs souvenirs d'étudiants qu'ils ont partagé avec moi, ou peut-être le goût pour la littérature nourrit-il naturellement une certaine affection pour ce quartier... J'ai pour habitude d'y aller acheter mes livres, boulevard Saint-Michel. Le 19 mars, arrivée très en avance (oui... j'avais oublié l'heure d'ouverture...), j'ai remonté le boulevard à pied et me suis promenée aux Jardins du Luxembourg. Hélas, les jardins ne sont pas très fleuris à cette période de l'année, mais le dénuement peut être tout autant apprécié. Il n'y avait pas un chat (il faut dire qu'il était tôt et qu'il faisait un peu frisquet). J'aime beaucoup ce Paris dénué des assauts des touristes, plus authentique. On ressent mieux l'esprit des lieux, l'instant présent. Le tourisme de masse dilue ces sentiments que l'on peut éprouver lors d'une balade matinale et solitaire. J'ai passé une petite heure assise sur une chaise, à lire "El siglo de las luces" d'Alejo Carpentier (un livre très intéressant dont je reparlerai très certainement plus tard), face au mur contre lequel furent fusillés, lors de la Commune de Paris, des fédérés... étrange résonnance avec le livre que j'étais en train de lire... |
Les abonnés absents...
Je suis toujours surprise de voir que certaines personnes ne daignent même pas répondre aux mails que l'on envoie, ne serait-ce que pour dire "merci" ou "bonne journée à vous aussi"... J'en viens parfois à me poser la question de savoir si, réellement, elles ont lu les mails que je leur ai adressés...
Il y a ceux qui sont débordés, à ceux-là encore, je peux pardonner... Mais les autres ? Le plus curieux est que ce sont souvent ces personnes-là qui, les premières, quand elles envoient des mails qui restent sans réponse, font remarquer à leur interlocuteur qu'il a tardé à répondre...
Les sentiment de parler dans le vide est très désagréable ; si nous transposons cette situation à une conversation orale, y a-t-il des personnes qui ne répondraient même pas aux questions que vous leur poseriez de vive voix, préférant continuer leur activité du moment ?
La réponse est oui... triste constatation.
César Auguste, Caesar divi filius Augustus
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Je suis allée voir, il y a quelques jours, l'exposition que se tient actuellement au Grand Palais à Paris sur l'empereur romain César Auguste. Pour moi qui ai étudié le latin et l'histoire de Rome, cette exposition était immanquable et je ne regrette absolument pas d'y avoir été. César Auguste est l'empereur qui a marqué la période de l'Antiquité aussi bien par la stabilité qu'il a apporté à l'Empire, que par les travaux de rénovation et d'embellissement qu'il a entrepris... C'est à juste titre qu'il a pu se vanter d'avoir "trouvé une Rome de briques, et laissé une Rome de marbre". Cette exposition reflète bien la grandeur et la magnificence de Rome à cette époque (l'Age d'or) et est très exhaustive en abordant la vie familiale et quotidienne, la politique, les guerres, le tout agrémenté de citations, notamment de Suétone (auteur de "la Vie des Douze Césars"). Mon seul regret : la taille de police un peu petite des commentaires et notes explicatives. J'ai été quelque peu étonnée de faire partie des plus jeunes visiteurs de cette exposition (à moins que ce ne soit parce que j'y suis allée en semaine...). N'y a-t-il donc plus de jeunes latinistes ? |
Mieux connaître ses ancêtres paysans
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Pour avoir fait très sérieusement mon arbre généalogique il y a deux ans (je ne l'ai pas terminé, mais les informations sont de plus en plus difficiles à trouver), je peux affirmer que la majorité de mes ancêtres étaient des paysans et qu'il en va certainement ainsi pour la plupart d'entre nous. En effet, les paysans représentaient 70 % de la population au 18e siècle ; ce petit guide de 80 pages qui vient de sortir peut être un outil intéressant pour en savoir plus sur le monde rural d'hier... à voir : |
Qui suis-je...
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Une petite présentation est nécessaire avant d'aller plus loin... Voici donc, en quelques mots, qui je suis... Originaire de la région parisienne, j'ai abandonné la capitale pour le soleil méditerranéen, à la recherche de nouvelles muses et convaincue que l'ouverture au changement est la seule façon d'éveiller son esprit. Autant dire que la tâche est ardue, mais extrêmement attirante.. Ainsi ai-je débarqué dans une ville inconnue un beau matin d'été, pour tout reconstruire, et je construis encore... Sans aucun remord ! Ainsi en est-il de la poésie, comme de l'amour, d'ailleurs : Lorsque l'inspiration semble très loin, c'est soudainement qu'elle apparaît et vous fait prendre des virages radicaux. Ce qui nous enfermait dans des peurs devient alors de superbes opportunités : Surtout, ne pas hésiter à les saisir au vol ! Qui suis-je donc, alors ? Une amoureuse de la vie, qui cherche à transcender les conventions, à transmuter les peines et les émotions négatives pour en faire un carburant qui nous poussera en avant, une lumière bénie qui viendra guérir les maux, bref, je recherche l'alchimie poétique. C'est ce vers quoi je mets toute mon énergie et, en toute humilité, j'ai conscience que le chemin est encore long.... mais quel chemin ! Si vous parcourez ce blog dans l'ordre chronologique, vous vous rendrez compte que certains poèmes sont emprunts de beaucoup de souffrance. Oui, nous traversons tous nos périodes noires, nos ombres noires qui parfois nous rattrapent... Mais au-delà des ombres et des nuages, le soleil brille toujours, il ne faut jamais l'oublier. C'est aujourd'hui ce que je m'applique à insuffler à mes poèmes. Vous qui lisez ceci, je vous remercie pour votre présence sur mon blog, et de contribuer ainsi à ma motivation et j'espère que vous y trouverez des mots, des ressentis qui sont au-delà des mots, qui vous parlerons, je l'espère, au plus profond de vous. Marlène Aurangé |
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