Flâneries
Le quartier Latin, suite
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Je n'ai pu résister aujourd'hui à l'envie d'aller me balader dans ce quartier de Paris que j'adore... Résultat : j'ai acheté trois livres, dont Confiteor, de Jaume Cabré, dont j'ai déjà parlé sur ce blog et qui se trouve en tête de liste de mes prochaines lectures. J'espère bien avoir l'occasion de les lire avant la fin de l'année... C'est que mon emploi du temps étant très chargé, je ne peux, hélas, consacrer autant de temps à la lecture que je le souhaiterais. Voilà six mois que je lis simultanément deux livres, sans pour autant avoir réussi à les terminer... Le premier, que je lis dans le cadre de ma reprise d'études, est un ouvrage sur l'Histoire de l'Amérique espagnole ; le second est un roman d'Alejo Carpentier, "El siglo de las luces" dont j'ai déjà parlé dans un précédent billet. |
Promenade dans le quartier latin
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Le quartier latin est le quartier de Paris que j'aime le plus. Pourtant, je n'y ai pas d'attache particulière, sinon le fait d'avoir des amis qui y ont étudié. Peut-être ce penchant vient-il d'eux, de leurs souvenirs d'étudiants qu'ils ont partagé avec moi, ou peut-être le goût pour la littérature nourrit-il naturellement une certaine affection pour ce quartier... J'ai pour habitude d'y aller acheter mes livres, boulevard Saint-Michel. Le 19 mars, arrivée très en avance (oui... j'avais oublié l'heure d'ouverture...), j'ai remonté le boulevard à pied et me suis promenée aux Jardins du Luxembourg. Hélas, les jardins ne sont pas très fleuris à cette période de l'année, mais le dénuement peut être tout autant apprécié. Il n'y avait pas un chat (il faut dire qu'il était tôt et qu'il faisait un peu frisquet). J'aime beaucoup ce Paris dénué des assauts des touristes, plus authentique. On ressent mieux l'esprit des lieux, l'instant présent. Le tourisme de masse dilue ces sentiments que l'on peut éprouver lors d'une balade matinale et solitaire. J'ai passé une petite heure assise sur une chaise, à lire "El siglo de las luces" d'Alejo Carpentier (un livre très intéressant dont je reparlerai très certainement plus tard), face au mur contre lequel furent fusillés, lors de la Commune de Paris, des fédérés... étrange résonnance avec le livre que j'étais en train de lire... |

